Je suis né à Sarlat, en Périgord, le 26 mai 1955, et j’y réside toujours, ne m’étant absenté de ma cité natale que le temps de mes études à Bordeaux, à l’INSEEC, une école supérieure de commerce bien éloignée de mes préoccupations littéraires, mais où j’ai appris le pragmatisme et rencontré des amis formidables. J’ai aussi beaucoup voyagé. Aujourd’hui, je partage mon temps entre Arcachon, où j’aime aussi écrire, et Sarlat.
Après quatre années à travailler comme contrôleur de gestion dans une société commerciale, j’ai repris, avec ma sœur, Geneviève Binet, une librairie à Sarlat en 1983.
Ma passion pour les livres remonte à mon enfance; j’ai commencé à lire à l’âge de quatre ans, et je ne me suis jamais arrêté. Pas un jour sans un peu de lecture. A l’école primaire, j’avais déclaré vouloir être libraire. Ecrivain me semblait être un mythe et non un métier. A la fin de mes études, au cours d’une discussion entre étudiants, j’ai eu la révélation qu’écrire pouvait s’envisager comme un métier. Dès de jour, j’ai décidé d’y consacrer mon temps. Au cours de ma première année de libraire, j’ai eu la chance de décrocher un contrat, au culot, auprès des éditions Ouest-France. Il cherchait un auteur pour écrire sur la préhistoire en Périgord; j’ai dit: « je vous le fais ». Pendant vingt ans, j’ai assouvi ma passion pour l’histoire en rédigeant des guides touristiques et des ouvrages sur le catharisme et les Templiers. Je voulais être romancier, mais je ne me sentais pas prêt. Je connaissais aussi les difficultés d’être édité dans la ‘voie royale’ de la littérature. J’avais pourtant découvert, dès 1985, un sujet parfait: un fait divers romantique de la Résistance en Périgord aux accents de tragédie grecque. Je trouvais peut-être l’histoire trop bien pour moi, j’avais peur de gâcher un si beau sujet. Je n’avais pas encore appris à incarner l’écriture. Puis avec l’an 2000, nouveau siècle et nouveau millénaire, je me suis lancé dans la rédaction de mon premier roman, comme on se jette à l’eau. « Les démons de sœur Philomène », publié par les éditions Jean-Claude Lattès, connurent un beau succès. L’ouvrage fut ensuite édité en poche, chez de Borée, et adapté au cinéma. J’avais trouvé ma voie (et ma voix) d’auteur de romans historiques. Travailler des sujets réels en les adaptant à l’univers de la fiction, faire de l’Histoire non pas un simple cadre, mais un personnage du roman, faire chanter une musique qui change avec les époques: « L’Honneur des Hautefort » se déroule au XVIIe siècle, « Le Talisman Cathare » au moyen-âge, « Le chemin de Jérusalem » entre 1920 et 1974. Pour ‘marraine’ de mes romans historiques, j’avais choisi Marguerite Yourcenar; je ne pouvais trouver mieux.
Essor Sarladais du 24 01 2014 Article suivant
LIRE A LIMOGES, les 4, 5 et 6 AVRIL 2014
Hello,
My name is Yael Levy and I am from Israel.
My grand father and grand mother were in the kibboutz in Correze in 1934.
I’m exited to see that you wrote a book about the kibboutz. Unfortunately, I don’t speak French.
Is there a translation of the book to English?
Or an article you wrote aboute the kibboutz that I can read?
Thank you very much,
yael
hello, i am very pleased to receive your answer. I am member of France Israël Limousin frienship and i discovered the story of kibboutz Machar ten yars ago. My idea was to write a novel (i am novelist) to give a new life to all these young men and girls. The novel receive a pretty good welcome in France. Unhappily, the book is not translated in english. Il know that à bookstore in Jerusalem sold it. The litte town of Jugeals-Nazareth, in Corrèze, looks for all is in relation with the kibboutz. Maybe you should have to join them. Sincerly.
Bonjour Monsieur AUBARBIER.
Je vous remercie de bien vouloir de faire connaitre les sources utilisées pour votre ouvrage « Les démons de sœur Philomène » car les faits évoqués ressemblent à ceux que m’avait narrés mon père (nom de guerre RAC) durant son combat de résistant dans les environs de THIVIERS
Bonjour, mon premier roman « Les démons de soeur Philomène » est paru chez JC Lattès en 2003 (il a été écrit entre 2000 et 2002). Il s’inspire librement de l’histoire de soeur Philomène et de l’affaire du Pont-Lasveyras. A cette époque, les sources d’information étaient rares: le livre du capitaine Fred intitulé « Bataillon Violette » et l’ouvrage de Guy Penaud sur la Résistance en Périgord. Depuis la parution de mon roman, d’autres ouvrages ont paru. Bien cordialement.
Bonjour Monsieur Aubarbier,
Tout d’abord mes meilleurs voeux pour 2024!
Je suis président de l’Université du Temps Libre Hourtin Médoc (33) et travaille sur notre programme 2024/2025. Nous serions très intéressés par une de vos conférences sur Les Cathares. Conférences que nous donnons généralement le vendredi à 15h… mais des ajustements sont envisageables. Vous serait-il possible de répondre à notre sollicitation?
Par avance, merci… et j’espère à bientôt pour un contact direct!
Bonjour M. Aubarbier,
Il me semble vous avoir croisé lors du Salon du Livre M:. de Carcassonne il y a quelques années
Avec plusieurs membres de notre atelier (Basé à Pechbonnieu), nous organisons des soirées-conférences dont le thème est en alternance soit culturel, soit sociétal. Notre activité vient en complément des manifestations organisées sur Toulouse par l’I.T.E.M. (Institut Toulousain des Etudes Maçonniques).
Nous envisageons une conférence le vendredi 13 décembre prochain avec plusieurs écrivains (à ce jour Christian LOUIS et Jacques MONGIS) qui viendront nous parler de leur art, de leur approche. Nous aimerions vous compter parmi les intervenants de cette soirée si cela vous était possible. Merci de votre retour.
Amicalement
Jean-Claude CHERY
Bonjour, j’ai effectivement participé au salon du livre maçonnique de Carcassonne il y a quelques années. Je serai très heureux de revenir dans cette belle cité où l’histoire abonde. Malheureusement, je ne serai pas libre à cette période. Je vais sortir, début 2025, un thriller qui se déroule dans ‘Aude, pas très loin de chez vous. A plus tard, je l’espère. Bien frat…