Le personnage fictif de Raymond Senestre, historien, ancien résistant, membre du S.O.E., parrain maçonnique de Pierre Cavaignac m’a été inspiré par Marc Geschel, dit capitaine Marc (photo), un alsacien résistant en Périgord dans le S.O.E. britannique, compagnon de route d’André Malraux. A 34 ans, je restais méfiant quant à mon entrée en maçonnerie, quand Dominique, mon parrain, m’a fait rencontrer Marc Gerschel, agrégé d’histoire, membre de la Grande Loge de France.J’ai passé une extraordinaire soirée à évoquer ses souvenirs de la guerre, ses théories historiques et philosophiques, dans sa bibliothèque qu’il avait installé, à Marnac, dans une grange. Dès le lendemain, j’ai demandé mon initiation. Lorsque j’ai commencé à écrire mes thrillers maçonniques, il me fallait un érudit, franc-maçon, qui avait connu la guerre (le Nazisme est toujours présent dans mes livres). Le personnage de Raymond Senestre et de sa bibliothèque sarladaise s’est imposé, avec Marc Gerschel pour modèle. Pour le physique, je me suis inspiré du personnage de Martin Hertz (photo), créé par Didier Convard pour sa série Le Triangle Secret, une B.D. ésotérique et maçonnique. Raymond Senestre doit son nom (quelque peu modifié) au Vénérable Maitre qui m’a reçu compagnon et élevé à la maîtrise.