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by • 26 janvier 2018 • Mes chroniques littérairesCommentaires fermés sur ESSOR SARLADAIS du 26 janvier 2018.1960

ESSOR SARLADAIS du 26 janvier 2018.

 

 

 

 

Olympe de GOUGES mène l’enquête.

Le Tour des Livre.

 

Jean-Christophe Portes poursuit son étude des affaires criminelles sous la Révolution avec « La disparue de Saint-Maure », toujours chez City éditions. Victor Dauterive, lieutenant de gendarmerie, doit enquêter sur le sort d’une jeune noble portée disparue à Saint-Maur. Il semble que l’on veuille à tout prix l’empêcher de découvrir la vérité : les témoins sont assassinés et lui-même est victime d’un attentat. La jeune femme a-t-elle été éliminée par sa famille pour éviter une mésalliance ? Victor est envoyé d’urgence à Londres par son protecteur, le marquis de La Fayette, qui veut empêcher l’élection d’un de ses adversaires politiques à la mairie de Paris. Une terrible surprise l’y attend. Nous sommes en 1791, l’année de tout les dangers après que Louis XVI ait tenté de s’enfuir, perdant tout crédit. Olympe de Gouges, qui milite pour le droit des femmes, tente de reprendre l’enquête de Victor, son ami de cœur. Mais une femme a-t-elle le droit de mener une instruction judiciaire ? Un ouvrage passionnant, tant pour son suspense que pour la qualité de son intrigue historique.

Olivier Norek s’impose désormais comme un grand du polar français. Son troisième roman, « Surtensions », probablement le meilleur à ce jour, vient de sortir en poche chez Pocket. Une habile construction enchevêtre les histoires. Dans le centre pénitentiaire de Marveil, des hommes souffrent, torturés par d’autres prisonniers, n’espérant plus que dans l’évasion que préparent leurs proches.  Le lieutenant Victor Coste, héros récurrent de Norek, boucle une affaire d’enlèvement qui se termine mal. Le jeune otage est assassiné tandis que la bande se retrouve sous les verrous. Coste ne comprend pas quand les scellés du tribunal sont attaqués et que l’on dérobe les objets permettant d’inculper les criminels dans cinq affaires, dont un des petits malfrats qu’il vient de boucler. Qu’est ce qui se cache derrière ce fait divers ?

Aux Escales, l’Allemande Barbara Dribbusch nous propose « Les bois de l’ombre ».  A la mort de sa grand-mère, Anne hérite d’un mystérieux médaillon et d’une dizaine de cahiers d’écolier : les journaux intimes que son aïeule a rédigés en 1943, lors d’un séjour dans une étrange clinique : le bois des ombres. Tout un pan de la grande histoire rejoint alors l’histoire de sa famille. Pourquoi ce centre n’a-t-il pas été fermé ? Quelle horrible expérience les nazis y préparaient-ils ? Anne s’aperçoit alors que deux carnets ont disparu. Que contenaient-ils de si dangereux, et qui les a volé ?

Chez Robert Laffont, Jacques Vandroux nous propose un excellent thriller « Le sceau des sorcières ».  Quel lien y a-t-il entre Isabelle Desmondières, chef d’entreprise à la vie débridée, torturée à mort à son domicile, et une modeste mère de famille immolée sur le campus de Grenoble ? Toutes les deux portent un étrange tatouage, nommé ‘le sceau des sorcières’. Le capitaine Nadia Barka devra remonter jusqu’aux archives du Vatican et à un procès mené par l’Inquisition au XVII° siècle pour résoudre l’énigme.

C’est dans ce même XVII° siècle que Jean d’Aillon fait évoluer les personnages de son dernier roman « Les Collèges fantômes » paru aux Presses de la Cité. En 1625, Louis Fronsac et son ami Gaston de Tilly intègre le prestigieux collège de Clermont. Les deux adolescents intrépides ne tardent pas à se lancer dans l’exploration des caves du bâtiment qui, dit-on, dissimule les secrets de la Ligue et de la Saint-Barthélemy. Ils vont y découvrir bien autre chose… au péril de leur vie.

 

JEAN-LUC  AUBARBIER.

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